Fabriquer mon propre terreau potager

Fabriquer votre propre terreau

Vous êtes vous déjà demandé si vous pouviez vous même fabriquer votre terreau ?

La réponse est oui, et c’est facile ! Cela demande néanmoins un peu de travail, nous allons donc étudier ci dessous plusieurs méthodes pour fabriquer votre propre terreau potager !

Fabriquer du terreau de feuilles mortes

 

1- Le terreau de feuilles

Pour celui ci, rien de plus simple, tout est dans le titre ! Le terreau de feuilles sera léger et riche et donc parfait pour vos semis, la culture de plantes en pots ou bien même le rempotage.
A l’automne ou fin de l’été, profitez de la fin d’une averse pour sortir récolter des feuilles encore humides. Broyez les une fois récupérées et placez les dans un contenant de votre choix que vous fermerez, mais dans lequel vous percerez des trous (par exemple, un sac de terreau de jardinerie que vous avez déjà utilisé).
La partie la plus longue commence, entreposez ce sac dans un lieu ombragé pendant… 18 mois ! Et oui, c’est un peu long, mais une fois ce délai passé, bravo ! Vous venez de fabriquer votre terreau maison ! Et rien ne vous empêche de préparer plusieurs sacs de terreau d’avance.

Fini le gaspillage, transformez vos épluchures en compost !

 

2 – Le compost

18 mois, c’est long, nous en conviendrons. Une méthode plus rapide pour obtenir votre terreau, c’est tout simplement de faire votre compost.
Voici quelques conseils simples pour bien composter.

  • Choisissez un bac adapté à l’espace que vous pouvez allouer à votre compost. Si vous avez un jardin, vous pouvez simplement faire un tas dans un coin. Si vous êtes en balcon, un gros pot de fleur ou un bac (que vous pourrez fermer d’un couvercle) peut aussi convenir.
  • Commencez à remplir le bac par couches successives de végétaux secs (telles des feuilles d’arbres, des brindilles, des coquilles de noix, etc) puis de végétaux humides (la pelure de vos carottes, de vos pommes de terre, la chemise de l’ail, la pelouse fraîchement tondue de votre jardin, etc). Empilez les couches les unes après les autres, à la manière d’un plat de lasagnes. Vous pouvez ajouter toutes sortes de déchets végétaux au fur et à mesure de votre consommation. Cependant, il faudra vous arrêter à un moment pour que tout soit décomposé.
  • L’attente commence, veillez à ce que l’aération et que le taux d’humidité de votre compost reste stable, il s’agit de la condition sine qua non pour que la magie opère.
  • Vous pourrez le récolter entre environ six mois et un an. Vous saurez qu’il est prêt lorsque qu’il aura l’apparence et la consistance d’un terreau : Une matière sombre, très friable et et humide.

Des vers de terre pour stimuler votre compost !

 

3 – Les vers de terre pour le lombricompost

Vous avez sûrement déjà vu les compost grouillants de vers de terre. Nous allons voir dans cette dernière partie quel atout il peuvent être pour votre compost :

Les vers de terre, en se déplaçant, aéreront votre compost. L’aération étant un élément clé, merci à eux de vous aider gracieusement !

Vos nouveaux amis apporteront aussi, via leurs déplacements, une meilleure irrigation, pratique quand le taux d’humidité est à surveiller.

Les vers favorisent l’enracinement dans votre compost, et c’est ce que que vous cherchez aussi.

En quadrillant votre compost, ils favoriseront un compost propre et son bonne utilisation quand des végétaux pousseront dedans.

Les vers nourrissent aussi la terre, ils feront donc de votre terreau maison, une fois mélangé à votre propre compost un matériau de qualité pour faire croître vos plantations !

Il existe quelques subtilités au sujet du lombricompost si vous souhaitez vraiment tout comprendre et maîtriser, mais ce sera l’objet d’un autre article.

Maîtrisez votre terreau pour de belles pousses !

 

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